Introduction aux sources de l’histoire du Sénégal des origines à nos jours

La Commission Sources que dirige le Pr. Saliou MBAYE représente l’épine dorsale de HGS. Par leur engagement sans fard, ses archivistes, documentalistes et spécialistes des sciences de l’information ont travaillé les outils heuristiques et la matière première de l’écriture de notre histoire. Il a formé toute notre génération à la collecte, la sauvegarde physique, l’inventaire, la mise à disposition des sources écrites comme des sources classiques de notre École historique. Le Pr. Saliou MBAYE accompagne le projet HGS avec lucidité et générosité, mais. surtout, il continue de travailler avec son équipe pour produire des documents de première main bien analysés, bien codifiés, bien classés. La tâche est restée énorme. mais les réalisations bien fécondes. Il y avait un impératif de salut public pour la sauvegarde physique, la collecte, le catalogage, le rayonnage et l’hébergement des produits organiques des administrations coloniales et post-coloniales. Il y avait lieu de graver dans la solidité fluide du numérique une mémoire scripturale de plus de 400 ans. L’ère numérique ouvre de formidables perspectives pour la conservation du patrimoine, l’intelligence et la gouvernance territoriale. En se concentrant sur l’architecture, la connexion et le contenu, les outils numériques peuvent créer une plate-forme innovante qui peut transformer la culture et les artefacts traditionnels en objets et structures de la vie quotidienne. Livres, parchemins, manuscrits, bâtiments, monuments, sites, objets archéologiques, récits et personnages historiques, témoignages oraux, iconographie, symboles et même la vie quotidienne des temps passés peuvent être rendus en animation, en émoji, en mangas ou en objets 3D. Grâce à la fabrique du patrimoine à partir des sources et des archives, la technologie informatique peut faire de l’innovation, de la culture et de l’histoire la force motrice des populations urbaines et rurales du Sénégal.

2023, HGS Editions

Période Transversale

Saliou Mbaye

Professeur

On appelle nos pays des pays francophones, anglophones ou lusophones malgré le fait que 70 ou 80% des populations ne parlent pas ces langues. 80% de la population sénégalaise parle le wolof. Pourtant on ne dit pas que le Sénégal est wolofone mais francophone. A mon avis, c'est un abus de langage.
Joseph Ki-Zerbo

Contributeurs

Les auteurs des travaux

Pr. Rokhaya Fall

1ère Coordonnatrice Générale adjointe 

Pr. Babacar Diop

2ème Coordonnateur Général adjoint 

Pr. Iba Der Thiam

Historien

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rien manquer

Restez informé des dernières nouvelles et événements de l’histoire du Sénégal

En cliquant sur S’inscrire, vous confirmez votre accord avec nos Conditions Générales.